L’Orient-Le Jour, 28 September 2019
The Beirut-based newspaper quotes AAN’s Thomas Ruttig about the legitimacy of the Afghan election’s outcome and the strength, or weaknesses, of Afghanistan’s democratic institutions.
« Alors que beaucoup pensaient que l’élection présidentielle n’allait pas avoir lieu, M. Ghani est le seul à avoir pleinement mené sa campagne, espérant qu’une victoire le légitimerait à reprendre les pourparlers de paix », affirme à L’OLJ Thomas Ruttig, codirecteur du Réseau d’analystes de l’Afghanistan (Afghanistan Analysts Network, AAN). (…) C
« La légitimation que tentent de s’arroger les candidats ne peut résulter que d’un scrutin acceptable, si ce n’est libre, équitable et accessible à tous. Les institutions et la culture politique afghane sont trop faibles pour permettre de telles conditions. Le futur gouvernement sera fragile, marqué par un déficit de crédibilité. Il restera dépendant du soutien militaire et financier de l’étranger », estime Thomas Ruttig.
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This article was last updated on 9 Mar 2020